Great Pretender
31 août 2020Bien le bonjour, ou le bonsoir !
Tout d'abord, bon courage à vous pour la rentrée (si elle n'a pas déjà commencée) ! En tout cas, de mon côté, je ne compte pas arrêter de vous faire part de mes découvertes "geek" (même si j'admets ne pas le faire de manière très régulière xD) !
Aujourd'hui, on se retrouve pour une petite critique d'un anime réalisé par Wit Studio et disponible sur Netflix depuis cette année: Great Pretender. Il a quatorze épisodes, mais une deuxième saison est à venir fin septembre. D'ailleurs, une adaptation de cette série en manga a commencé il y a peu. Mais bref, passons de suite à la description interne de cette série d'action:
Synopsis
Dans Great Pretender, on suit principalement le personnage de Makoto Edamura, un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui a fait de l'escroquerie son gagne-pain. Toutefois, il exerce cette profession (assez controversée) somme toute modestement, jusqu'à ce qu'il rencontre Laurent Thierry, un français qui, il faut le dire, se situe un niveau au-dessus dans le domaine de l'arnaque. Avec cet inconnu qui va quelque peu bouleverser son quotidien ainsi que l'une de ses associés, Abigail Jones, il va prendre part à des coups bien plus importants que ce qu'il avait pu faire par le passé... mais toujours dans la moralité. :p
En voici le générique d'ouverture, dénué de paroles mais jazzy comme il faut:
Avis
Je préviens tout de suite, mais maintenant que j'y fais attention, cette critique va être assez salée! xD
Scénario et ambiance : 1/4
Si vous êtes amateur/amatrice de contenu intelligemment scénarisé, vous risquez d'être assez lourdement déçu(e) par cet anime, à ce niveau-là tout du moins. La première saison de Great Pretender est en effet divisée en trois "affaires" avec chacune un déroulement, un but précis et des personnages secondaires différents impliqués.
Déjà, il faut dire que ces aventures ont sans aucun doute un potentiel divertissant, mais j'ai du mal à y voir autre chose. Quelques retournements de situation (jamais inattendus), beaucoup de banalité, malgré la tentative honorable de l'anime de changer un peu de registre en mettant en scène les personnages dans des situations exotiques (on traverse plusieurs pays et notre cher Makoto fricote successivement avec toutes les classes sociales de ce monde, notamment la plus riche).
Mais surtout, elles ne sont que très peu liées entre elles. Aucune trame scénaristique ne fait se connecter la première et la dernière "affaire", le seul liant des épisodes étant leurs protagonistes. De mon point de vue, cela crée un manque de profondeur assez conséquent, où l'on n'est finalement retenus devant notre écran que par notre attrait aux personnages ou par notre envie de terminer la série...
Personnages et leur développement : 1/3
En ce qui concerne les personnages de Great Pretender, on n'est pas vraiment mieux servis avec un trio des plus usuels (même si on peut souligner l'effort notable que fut l'attribution de la personnalité "trop dark" à une protagoniste de sexe féminin... waouh, c'est toujours ça de pris xD).
On a donc Makoto, le personnage central discret mais talentueux (dont la mère est bien évidemment mal en point et le père absent), Laurent le senpai malin, charismatique et un peu mystérieux avec un passé compliqué que l'on ne connaît pas encore (suspense) et Abigail le compagnon de route super débrouillard qui a vécu des choses terribles, en garde encore le stigmate et donc veut se venger mais finalement passera à autre chose. Avec Paula Dickens, la jolie jeune femme plutôt forte mais relativement inutile, voilà un groupe récurrent de personnalités qui me rappelle... environ une centaine d'autres shônen!

Style graphique : 2/2
S'il y a bien une chose que je ne me verrais pas descendre aujourd'hui, c'est bien l'aspect visuel de l'anime qui, je dois le dire, est très agréable, très coloré et qui se démarque beaucoup (pour une fois) dans ses décors et paysages. Cela sert bien les divers environnements par lesquels on passe tout au long de la série. Quant au chara-design, il est assez fin, pas trop travaillé mais très efficace, donc rien de spécial à y redire!
Bande-son : 0,5/1
Une bande-son qui se fait très, très discrète en dehors de l'opening (qui est d'ailleurs parfois repris en musique de fond, dans certains épisodes) et l'ending (une musique du célèbre groupe Queen). Je n'ai donc pas grand-chose à dire sur ce qui manifestement est absent, eheh.
Total: 4,5/10
Pour être sincère, et malgré l'aspect esthétique très plaisant de Great Pretender, je crois que cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée en regardant un anime. Les épisodes sont passés vite mais m'ont parus bien pauvres en tous points, et surtout scénaristiquement, vu que l'on se retrouve face à une sorte d'amas de particules d'histoire qui, en plus d'être relativement communes, ne sont quasiment pas liées entre elles et s'envolent donc en tous sens.
Ce n'est donc pas vraiment une série que je vous recommanderais, car même en ayant du temps à occuper, nombre d'autres anime un peu plus travaillés et tout aussi divertissants, qui ne se démarquent que par leur visuel, sont disponibles sur l'Internet (vous en trouverez d'ailleurs à foison des bien plus intéressants en jetant un coup d’œil au reste du blog, ahah).
Au-delà de tout ça, je vous invite bien évidemment à donner votre propre avis dans les commentaires de cet article... et qui sait, la deuxième saison saura peut-être faire mieux! :)
Merci d'avoir lu, et à plus!